Jean-Louis D’Acchille ne mâchait pas ses mots
En pénétrant dans les couloirs des vestiaires visiteurs, on trouvait Laref assis contre le mur. Abattu. Réconforté par Lorenzo Lai, en civil, qui lui soufflait à l’oreille. “Si on rate autant d’occasions, on ne peut pas gagner. ”Réflexion judicieuse. Après avoir été voir ses joueurs, Jean-Louis D’Acchille se présentait à nous. “C’est un hold-up! ”, lançait le chef de meute. À raison. “Avant le premier but, on a six occasions franches et on ne concrétise pas.Même si cette première mi-temps n’était pas d’un très haut niveau et que le soleil semblait aussi bien en dormir les vingt-deux acteurs que les spectateurs dans les tribunes. C’était mou partout! ”,poursuivait D’Acchille. Qui avait nettement mieux apprécié la suite des échanges.
“ Il y avait du rythme, nous étions deux crans au-dessus de cette équipe. Malheureusement, ils réalisent rapidement le doublé.On revient bien au score sur penalty mais par la suite, on fait preuve de maladresse dans les seize mètres. On a les ballons de but mais mais manquent la dernière passe, le geste décisif ou la déviation qui peut faire la différence ”, pointait le T1louviérois. “On se bat avec nos armes pour le moment,on a commencé dans un dispositif assez défensif avec un avant mais c’est le schéma habituel vu le noyau dont je dispose. ”Avant de prendre congé du stade, on repassait par la buvette où on pouvait entendre: “Maar deze La Louvière verdiende een punt hé! ”Traduisez: “Ce La Louvière-là méritait un point! ”Tout le monde était unanime sur la question. «
M.G.