Budget en ordre (article DH)
Optimisme à la Raal. "On va s'en sortir", disent les dirigeants.
Comme l'a annoncé le président Bouchez en ouverture de la conférence de presse que les dirigeants de la Raal tenaient hier, il n'y a pas eu de bonne nouvelle à se mettre sous la dent. Mais de mauvaise nouvelle, il n'y en a guère eu plus. Ouf ! C'est déjà cela ...
En attendant les prochaines échéances et l'issue de la liquidation, MM. Bouchez, Michel, Sita et consorts ont eu le mérite, hier, de faire preuve de transparence vis-à-vis d'une situation financière précaire mais qui, disent-ils, demeure tout à fait gérable.
Journalistes et supporters n'eurent aucun chiffre à se mettre sous la dent, mais bien un discours optimiste et ... convaincant. "Nous avons eu accès aux comptes du liquidateur, et il en résulte une situation moins pessimiste que ce qui fut fait état dans la presse", précise Frédéric Noël de la cellule financière. "On se retrouve dès lors avec un budget qui, même aggravé par les dettes que le liquidateur va essayer de négocier, reste dans des proportions normales pour un club de division 3, c'est-à-dire entre 500.000 et 1.300.000 euros. On a établi un plan tout à fait crédible sur cinq ans dans le but de sauvegarder le matricule 93, presque aussi vieux que la Ville (Ndlr: le club aura 100 ans en 2013)."
Mais à l'heure actuelle, la Raal demeure dans l'impossibilité de payer ses joueurs. "Pour une question de liquidités. On en attend."
Quant à la menace de radiation que le comité exécutif de l'Union belge pourrait mettre en pratique le 27 novembre, les dirigeants louviérois l'ont balayée d'un revers de la main. "On obtiendra un nouveau délai. Si on n'y croyait pas, on ne serait pas en train de vous parler à l'heure actuelle", confie Bruno Sita, le responsable de la cellule sportive, tout en précisant que la radiation du club signifierait, aussi et surtout, la fin des espoirs ... des créanciers. Kevin Centorame